Number 5 : Kochi – Cherai Beach
C’était pendant les vacances de Noel. Une des étapes de notre Road Trip Kéralais avec ma meilleure amie. Le premier jour de l’année 2011, nous avons pris le ferrie qui nous conduit jusqu’à l’île de Vypeen. Puis trois quarts d’heure de bus. Arrivée à cette plage ou beaucoup de familles se sont retrouvées aujourd’hui pour fêter l’arrivée de la nouvelle année.
Nous marchons. « Mission du jour, Bonjour ! » Trouver des occidentaux. En effet, la plage est magnifique mais nous ne nous sentons pas tellement à l’aise : en plus des familles, beaucoup de groupes de jeunes et moins jeunes hommes se balladent pour laisser trainer leurs regards. C’est comme cela parfois en Inde.
Ca y est ! On les a trouvés, on s’installe entre les deux et hop, à l’eau ! La température est parfaite et les vagues claquent dans les jambes… à tel point que notre courage de poloiste est affecté. On reste là ou on a pied car le courant est assez fort !
Number 4 : Allepey – Marari Beach
C’était pendant les vacances de Noel. Une des étapes de notre Road Trip Kéralais avec ma meilleure amie. A 10 kms au Nord d’Allepey, nous pouvons trouver cette immense plage. Elle est longée par une ligne de palmiers qui nous permettent de profiter d’un peu d’ombre.
Beaucoup d’animation sur cette plage : on entend les jeunes filles rire et crier quand leur père, frère ou ami les poussent dans les vagues. Ils sont tous habillés des pieds jusqu’à la tête. Pour respecter au mieux la population, on reste en maillot très peu de temps, juste pour la baignade et attendre de se sécher un peu au soleil. Nous avons tendance à rencontrer ces scènes au niveau des plages des villes. Mais cette ambiance nous plait et nous offre un bon moment !
Et si on allait marcher un peu… et prendre de belles photos…
Number 3 : Varkala – Black Beach
C’était pendant les vacances de Noel. Une des étapes de notre Road Trip Kéralais avec ma meilleure amie. Il faut savoir que Varkala est une superbe base touristique pour Yoga et Ayurveda people. Un mini Goa ! Définition : ville indienne complètement transformée par la folie touristique, pleine de hippies qui ont tout compris à la méditation et de routards. Je critique un peu et suis de mauvaise foi mais j’ai apprécié les trois jours passés là bas. J’avais, je pense, besoin de me rappeler que les choses étaient encore faciles à faire, atteindre, comprendre!!
En marchant le long de la falaise, la mer à notre gauche et les boutiques Babas à droite (dur de résister !), on dépasse la Cliff Beach. Pour apercevoir… La Black Beach ! En effet, le sable est noir mais ce n’est pas la seule plage keralaise à en avoir !
On ne voit plus les boutiques et les yogis s’exercer sur la Cliff Beach mais on se retrouve au calme. Il nous arrive même de nous faire appelés à l’aide par des pêcheurs pour tirer leur pirogue jusque sur la plage. Les aigles remplacent les mouettes dans le ciel. On se ballade, se fait la réflexion plusieurs fois « Ah bah oui, t’as vu le sable ? Il est bien noir hein ?! ». On étale le tissu immense que l’on vient d’acheter à l’issue d’une rude négociation et… on profite !
Number 2 : Calicut – Kappad Beach
C’était la semaine dernière. J’ai rejoins le « Jousse World Tour ». En effet, j’ai fait la connaissance d’ Annabelle et Matthieu, jeune couple marié d’Angers (pour la rime) qui fait le tour du monde. Oui, rien que ca ! Cela fait maintenant 9 mois qu’ils sont sur la route. Ils sont restés 5 semaines à Odanadi mais pas assez longtemps pour recevoir leur colis rempli de bouteilles de vin, rillette, foie gras, routards des deux dernières destinations Kenya et Madagascar, magazines français, saucisson… Vous l’aurez compris, j’ai été bien accueillie !!
Petit hic : Calicut est une ville indienne active « dans son jus » comme la qualifie le routard. Pour nous, plus jamais une ville indienne dans son jus ! Irrespirable, bruyante, regards des hommes insistants, anglais pas ou peu parlé, hommes alcoolisés dans les rues le soir,… Même le marché aux épices n’en était pas vraiment un !
Sans grande conviction, nous prenons le bus qui devrait nous amener à une plage magnifique. Le Rickshaw nous conduit jusqu’à la fameuse Kappad Beach. Et là, Calicut nous semble très loin… Nous oublions tout ca et marchons un long moment le long de cette plage. Nous découvrons que les moules ici en plus d’être plus charnues, sont vertes ! Aussi, nous faisons la connaissance d’un petit qui joue avec un ballon de foot défoncé. Il nous accompagnera durant tout l’après midi pour finir assis près de nous à déguster ces chips croustillantes du marchand du coin.
Alors que nous regrettions que la baignade soit interdite et en cherchions la cause, on entend le petit s’écrier « Edi ! édi, édi !! ». Euh oui ? Comment ? Oui, tu nous montres du doigt toute cette étendue d’eau - « C’est ca la mer ?! Pfff, en fait c’est d’l’eau hein !» Pour ceux à qui ca rappelle un certain sketch…- Il nous imite alors un aileron. Ah ! UN DAUPHIN, il a vu un dauphin ! Dauphin ou… requin ?? Après une superbe imitation d’une mâchoire féroce pleine d’immenses dents et d’un long bec… Il a choisi le long bec ! Fiouf…
On scrute l’horizon jusqu’à ce qu’un « OOOOOOOOOOOOhhooohh Ah oui, super ! » général accompagne l’aileron qui prend son temps pour replonger… J’ai adoré ce moment, j’étais comme une petite fille à cet instant !!
Number 1 : Kannur – Thottada Beach
C’était ce week end. Nous sommes parties en excursion avec deux autres volontaires suédoises. Direction Kannur. Quelques maisons parsemées dans la nature, dont notre Home Stay « Costa Malabari ». Pour découvrir l’endroit, on traverse le backwaters pour accéder à cette plage qui n’en finit pas.
Samedi, les pieds sur le sable fin encore frais, on s’offre une superbe ballade matinale. Le premier mot qui me vient à l’esprit ? Plénitude ! Je vous assure que je n’en fais pas trop. Nous ne croisons que crabes, coquillages, silence rythmé par le bruit des vagues, cocotiers, et pécheurs.
Plus tard dans la journée, un tout petit peu plus de monde. Mais au moins 200 mètres nous séparent de nos voisins les plus proches.
Première fois pour moi que je rentre dans l’eau sans soulever mes bras, contracter mes épaules, serrer le ventre à chaque vague, et pousser un petit « FFFffffuuu ». L’eau est chaude… elle ne rafraichit même pas ! Mais ici, la petite brise nous évite de souffrir de la chaleur keralaise.
Vous l’aurez compris… Tout y est !